Journée internationale des droits de la femme

Pour la Journée internationale des droits de la femme, nous avons posé la question suivante aux femmes dans notre entreprise : « Comment contribues-tu à la mission de l’entreprise qui est de faire briller les gens dans les mandats de surveillance ? ». Voici leurs réponses.

Alejandra :

Nous vivons un temps dans lequel nous, les femmes, pouvons nous efforcer d’atteindre nos rêves et pas seulement rêver ! En nous acceptant et nous aimant telles que nous sommes, nous pourrions nous concentrer à apprendre et à améliorer les choses autour de nous. Nous devons placer la barre haute et avancer ensemble avec une attitude positive. Il faut surtout encourager les plus jeunes femmes autour de nous à voler de leurs propres ailes. Avec un effort soutenu, nous créons des vagues qui entrainent d’autres personnes dans notre cheminement positif et sans limites. Nous terminons la journée en sachant que nous avons fait les efforts nécessaires et rentrons chez nous l’esprit tranquille.

Alexandre Dumas a dit : « Idéaliser le réel qu’on voit, et réaliser l’idéal qu’on sent ». Ayant un esprit pragmatique, je suis en désaccord avec la première partie. Cependant, je suis en accord avec l’idée de réaliser l’idéal qu’on sent. Dans « Les Démons ». Fiodor Dostoïevski nous demande ce qu’on doit préférer : « Un bonheur facile ou des souffrances élevées ». À mon avis, un bonheur éclairé et travaillé ainsi que des souffrances réduites au minimum seraient pour le mieux.

 

Margot :

Ma contribution à la mission de l'entreprise se manifeste par la coordination des visions de l'avancement des travaux, permettant ainsi de partager les informations principales des travaux en cours. Je m'exerce à être à l'écoute de chaque membre de l'équipe pour contribuer à l'harmonie des méthodes de travail. Je pense qu'il est essentiel de s'accompagner mutuellement dans les différentes tâches de la surveillance. L'entraide et la créativité sont deux outils qui, selon moi, nous permettent d'avancer ensemble et de décupler l'impact des compétences de chacun. Pour faire briller les gens dans les mandats de surveillance, je considère également qu'il est essentiel de faire preuve d'humilité pour exploiter au mieux les connaissances et la perception de chacun tout en prenant soin les uns des autres.

 

Julie :

J'ai la grande chance d'avoir un parcours de vie et de carrière atypique. Maintenant que j'ai plus de 25 ans de carrière professionnelle, je constate que c'est une force que j'ai choisi de mettre à contribution pour le bien commun de Lanzate. J'ai touché à beaucoup de choses telles que le développement économique, l'analyse de marché, l'analyse économique et financière de projets d'infrastructures, la planification des transports et la mobilité, les études d'avant-projet, le développement des affaires dans tous les domaines du transport et l'implication dans le réseau professionnel. Maintenant, je vois que tout ce parcours a été de bonnes bases pour l'étape initiale du démarrage d'entreprise de Lanzate. J'avais confiance! Et ma différence ne pouvait qu'être complémentaire.

Bien sûr, je suis d'abord heureuse de contribuer par mes compétences en stratégie des affaires et offres de services pour remporter des projets motivants pour l'ensemble de l'équipe. Mais en regardant vers le futur, je considère que j'ai aussi une responsabilité de transmettre le savoir et un peu de la sagesse reçue par mes mentors à une nouvelle génération motivée qui a soif que son savoir-faire soit mis pleinement à contribution pour le bien de notre société. C'est une autre façon de manifester ma reconnaissance et mon respect pour ces géants qui ont façonné une partie de nos infrastructures et qui ont montré le chemin pour réussi en ingénierie au Québec. C'est d'eux, par exemple, que je tire un des plus importants enseignements selon lequel en ingénierie, ce sont les GENS qui font la différence plus que le nom de l'entreprise.

J'ai aussi la chance d'avoir un bon réseau. Depuis le lancement de Lanzate, une évidence m'est apparue qu'il existe peu de lieu d'échange et de partage d'expertise en surveillance de travaux. Pour contribuer à la mission de faire briller les gens en surveillance, je fais maintenant partie du Conseil d'administration de l'Association québécoise des transports (AQTr). Je caresse le projet d'y voir se développer une Table d'expertise en surveillance et réalisation de travaux de même que d'augmenter l'offre de formations adaptées en surveillance dans des volets complémentaires en transport tels qu'en environnement, maîtrise du Guide de surveillance, etc. J'ai 6 ans pour y arriver et j'espère bien avant cela 🙂

Enfin, en cette Journée de la femme, je ne peux m'empêcher d'avoir une réflexion sur ma contribution en tant que femme. Au fil des années, oui j'ai pu voir de la discrimination. Pour être honnête, parfois négative, parfois positive aussi ! Au-delà du genre, on se rend compte que c'est la différence qui dérange... et qu'être différent, ça peut être une force en puissance. Il n'y a personne qui soit réellement "monsieur-madame-tout-le-monde" : nous avons tous nos différences. L'engagement qu'on s'est donné chez Lanzate est d'embrasser les différences afin que chacun puisse briller à sa façon. Ce n'est pas facile tous les jours certes, c'est même parfois difficile parce que c'est puissant la force d'un groupe ou des habitudes. Ce qui est important, c'est que ça doit être un choix, volontaire et refait en permanence, au point d'en devenir une valeur. Cette capacité, c'est le legs ultime que je souhaite partager auprès de mes collèges femmes et hommes, mais aussi de mes filles et petite-fille.

Je vous laisse sur cette photo de moi, prise au début du printemps 2022, au moment où nous avons reçu nos premiers casques et manteaux, avec notre magnifique logo. Nous venions aussi de remporter notre premier mandat. J'étais fière en titi et toute pleine de confiance en notre futur. Je le suis toujours autant !

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